Pour aussi stupéfiant que cela puisse paraître, la discrimination sexiste a été créée et revendiquée par notre système éducatif.
« ECOLE DE GARÇONS », cette inscription qui est restée gravée sur le fronton d’une école élémentaire française qui accueille fort heureusement depuis de nombreuses années, voire décennies, garçons et filles, en dit long.
Cette mauvaise éducation qui a concerné bien des générations mérite une séance de rattrapage.
Une fois franchie la première marche de la maternelle qui a toujours accepté la mixité en accueillant dés leur plus jeune âge garçons et filles, le sexisme s’est ensuite affiché sur le fronton de nos écoles.
Bien que le mot « garçons » tende à s’effacer au fil du temps, il a fallu attendre longtemps avant que le système éducatif tant public que privé ne fasse plus entre autres du genre un critère de sélection.
Il n’est pas étonnant que cette discrimination ait laissé des traces qui expliquent en partie la raison pour la laquelle l’égalité des droits entre hommes et femmes, peine encore aujourd’hui à s’imposer dans de nombreux domaines.
En ce jour de fête chrétienne célébrée le quarantième jour à partir de Pâques qui marque la dernière rencontre de Jésus avec ses disciples après sa résurrection et son élévation au ciel, on retiendra l’étymologie du mot Ascension.
Ce mot tiré du substantif latin ascensio (« action de monter ») vient lui-même du verbe ascendere (ad-scendere), qui signifie « monter, gravir ».
Et hop, loin des chemins d’écoles du siècle dernier, les paroles d’une célèbre chanson datant de 1985, composée et interprétée par Françoise Hardy, reviennent à la mémoire : » Tous les garçons et les filles… »