Derrière ce beau visage se cachent des réalités en matière d’IA.
Women eLife, magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, dont le nom de baptême souligne le caractère saisissant des pouvoirs de l’intelligence artificielle, ne peut rester insensible aux avancées de robots humanoïdes en tous genres appelés à occuper différentes fonctions, voire parvenir à la tête d’entreprises.
Tout en conduisant Tesla sur le best way of life, Elon Musk, PDG dudit constructeur d’automobiles électriques, qui présentait vendredi deux prototypes du robot humanoïde Optimus et dirige également SpaceX, ou encore Neuralink, spécialisé dans les implants cérébraux, a inévitablement été subjugué en voyant et écoutant Tang Yu.
Car depuis août dernier Miss Tang Yu, une « robotte humanoïde » virtuelle alimentée par l’IA, n’est autre que la PDG de NetDragon Websoft Holdings Limited, une entreprise chinoise filiale phare de Fujian NetDragon Websoft Co., Ltd. décrite comme « un leader mondial dans la création de communautés internet ».
Avec son visage épanoui et sa tenue de patronne branchée, mais pas trop , elle parle à ses salariés avec une douce voix de femme.
Depuis août dernier, elle est à la tête d’une entreprise qui compte plusieurs milliers de salariés et pèse des milliards de dollars.
Cette créature, ou plus exactement cette création à l’apparence humaine, met en évidence la stratégie « IA + management » de la société et représente une étape majeure vers une « organisation métaverse ».
Tang Yu qui n’est visible que par écran interposé, a en charge de « rationaliser le flux de processus », « de rehausser la qualité des tâches de travail » et « d’améliorer la vitesse d’exécution ».
Il est également prévu qu’elle serve de hub de données en temps réel et d’outil d’analyse pour soutenir la prise de décisions rationnelles dans les opérations quotidiennes, ainsi que pour rendre le système de gestion des risques plus efficace.
En outre, Tang Yu devrait entre autres jouer un rôle essentiel dans le développement des talents.
Cependant, Tang Yu ne fait rien seule. Dirigée par une intelligence artificielle programmée, en quelque sorte ses neurones, elle est soumise à des contrôles assurés par de véritables hommes et femmes.
Il n’en demeure pas moins vrai que cette PDG virtuelle pose des actes bien réels, en approuvant des décisions et signant des documents.
Elle est également en mesure de gérer des projets, d’évaluer les performances du personnel et de décider d’éventuelles sanctions.
Pendant ce temps là, si Elon Munsk considéré selon le classement Forbes comme l’homme le plus riche sur Terre, dispose d’un confortable revenu de 69.392 dollars par an, Tang Yu travaille pour sa part gracieusement 24H sur 24 en mettant son intelligence artificielle au service des milliers de salariés de son entreprise.
Si comme le déclare Elon Munsk, Tesla espère produire un jour par «millions» ses robots humanoïdes pour « transformer la civilisation» et bâtir un «avenir d’abondance» où la pauvreté aura disparu, Tang Yu qui s’adresse directement à ses employés possède d’immenses qualités. Elle ne connaît ni stress, ni fatigue, ni sauts d’humeur.
Autant d’avantages que NetDragon Websoft met en avant pour promouvoir la « rationalité » et la « logique » de sa dirigeante.
Toutes ces informations mettent en évidence les pouvoirs de l’IA qui seront amenés à se développer dans les temps à venir, mais ne doivent pas inquiéter outre mesure les humains, du moins tant que l’intelligence artificielle ne sera pas exploitée par des robots en tous genres pour dominer le monde.
Conçus pour le bien-être de l’humanité et dotés de réels pouvoirs, les humanoïdes au profil masculin comme féminin, préfigurent le véritable changement d’époque dont hériteront les générations à venir.