La brutale et totalement injustifiée décision prise lundi, à 18H, par Meta for business, de fermer les comptes et pages Facebook de Women eLife, actualisées à un rythme quasi quotidien depuis 2017, se heurte à un mur d’incompréhension.

En utilisant ce réseau social, ce magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, était parvenu, au fil des années, à rassembler quelque 5.000 amies, parmi lesquelles certaines ont eu l’occasion de faire partager oralement ou par écrit leur point de vue sur différents sujets, liés entre autres à l’économie, le social, la santé, l’environnement, l’art.

En bloquant, sans prévenir tout accès aux pages Facebook destinées à porter à la connaissance de ces dernières les titres des chroniques, interviews et reportages assortis d’une illustration, invitant à la consultation intégrale des informations sur le site web de Women eLife, par simple clic, ce réseau social fait preuve d’une surprenante et contestable réaction.

Rien ne peut justifier la fermeture des comptes et pages de Women eLife !

Aucune information mise en ligne sur la page Facebook de ce magazine féminin indépendant ouvert sur le monde, ne porte atteinte à quiconque, ni n’enfreint les règles de ce réseau social.

Quant aux publicités payantes ayant pour objectif de toucher un public ciblé, Women eLife n’y a que très peu recours.

La dernière en date, programmée en janvier dernier, avait trait au livre intitulée « Histoire de Femmes : un autre regard sur le féminisme » , paru aux éditions Muse.

Cet ouvrage porteur d’un certain nombre d’idées, projets et actions de filles et femmes dans de multiples domaines, à l’échelle nationale et internationale, ayant marqué l’année 2022, ne contient rien qui puisse être considéré comme portant atteinte aux règles définies par ce réseau social.

Alors, comment expliquer la décision qui a été prise de fermer les comptes et pages Facebook dans ces termes : « Après examen de votre compte publicitaire, nous avons décidé de restreindre immédiatement son accès aux fonctionnalités de diffusion de publicités en raison d’un comportement non authentique ou de violations de nos règles publicitaires ou de nos Standards de la communauté. »
Ce compte et toutes les publicités en cours de diffusion sont maintenant désactivés. »

À la lecture de ces propos , Patrick Gorgeon, rédacteur en chef de Women eLife a adressé aux différents services de Meta for business et Facebook un courriel dénonçant la suppression injustifiée des pages et comptes et demandant que les réels motifs d’une telle interruption de service, préjudiciable pour l’audience de Women eLife, lui soient communiqués.

Cette légitime requête n’a donné lieu qu’au retour d’un document laconique avec liens inutilisables, sans rapport direct avec le problème rencontré.

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