Pour pallier la morosité ambiante qui règne depuis un certain temps, sur fond de guerre en Ukraine, inflation galopante, réchauffement climatique, sans parler de la fameuse réforme des retraites qui donnera lieu à une 11e journée de grèves et manifestations jeudi, Women eLife a préféré privilégier une tout autre situation à suspens qui se déroule Outre-atlantique.

L’affaire qui agite actuellement les États-Unis et fait les gros titres de la presse américaine, a tout pour amuser la galerie sur fond de rebondissements.

Le torrent de procédures judiciaires découlant de la présidence de Trump, n’a pas seulement abouti, mardi, à la première inculpation pénale d’un ancien président et actuel candidat à la présidentielle de la première puissance mondiale.

Alors que le chef d’accusation dont il est question porte sur un paiement de 130 000 $ à l’actrice de films X, Stormy Daniels, afin d’éviter qu’elle ne révèle une liaison qu’elle aurait eue dans les derniers jours des élections de 2016 avec Donald Trump, il ne manquait plus qu’une autre femme moins connue enfonce le clou.

Karen McDougal, une ancienne mannequin de Playboy élue « Playmate de l’année en 1998 », déclare en effet avoir pour part reçu 150 000 $ pour garder le silence sur sa prétendue liaison avec l’intéressé. Les enchères grimpent !

Dans une note manuscrite obtenue par The New Yorker, elle n’avait pas manqué de décrire avec précision sa rencontre avec le futur président.

Mme McDougal écrit qu’ils avaient dîné, et que M. Trump a commandé du steak et des pommes de terre, mais qu’il n’a pas bu d’alcool. Ouf !

Elle avait ajouté que bien que Donald Trump lui ait offert de l’argent par la suite, elle lui avait rétorqué qu’elle n’était « pas ce genre de fille ».

Il n’est donc pas surprenant que face à cette réaction, M. Trump lui ait, selon ses dires, déclaré qu’elle était « spéciale ».

Comme le Journal l’a rapporté pour la première fois en 2016, la société mère du National Enquirer, qui a soutenu la première candidature présidentielle de Trump, a accepté de payer 150 000 $ à McDougal pour son article sur l’affaire présumée.
Toutefois, le tabloïd n’a finalement pas publié le récit de Karen McDougal, annulant ainsi l’histoire dans une tactique connue sous le nom de « attraper et tuer ».

Lors de sa première apparition télévisée en 2018, McDougal a détaillé sa relation avec Trump. Il lui aurait promis de l’inviter dans sa maison de Manhattan à Trump Tower par l’entrée arrière pour lui montrer la chambre de Melania. Elle a également déclaré que l’affaire s’était déroulée à plusieurs endroits, notamment au lac Tahoe, au club de golf privé de Trump dans le New Jersey et au Beverly Hills Hotel. Il était donc accro

Pour la petite histoire, on retiendra que bien des présidents se sont laissés séduire, y compris en France, par d’autres femmes que leur épouse.

Mais là où l’affaire Trump fait désordre et provoque un sourire crispé, c’est lorsqu’elle conduit la justice à intervenir, en raison d’une utilisation de frais de campagne pour des parties de jambes en l’air.

En admettant que Donald Trump ait été un fan de Jerry Lewis, réalisateur du film américain « Le Tombeur de ces dames (The Ladies Man) », sorti en 1961, les liaisons dangereuses dont il est accusé, pourraient l’amener à se jurer, dans la perspective des prochaines présidentielles aux États-Unis, ne plus vouloir entendre parler des femmes.

Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à nos informations. Pour encourager Women eLife à faire toujours plus et mieux, nous vous invitons à soutenir ce magazine féminin indépendant ouvert sur le monde à partir de 1 € seulement – cela ne prend qu’une minute et est totalement sécurisé.
Si vous en avez la possibilité, pensez à nous soutenir avec un montant régulier chaque mois. Pour faire un don, il vous suffit de cliquer sur l’image lien figurant ci-dessous. Avec nos très sincères remerciements