Comment ne pas faire aujourd’hui référence au très fameux concert Woodstock organisé en 1969 à White Lake, dans l’État de New York, qui a marqué l’histoire.
Emblématique d’une génération et du mouvement hippie, l’évènement allait rassembler un demi-million de personnes pour « trois jours de paix et de musique », dans un contexte frappé à l’époque par la guerre du Vietnam, les violences et de multiples manifestations.
Démonstration que la musique n’a rien perdu de ses fantastiques pouvoirs auprès de toutes les générations, la 40e édition du festival de Glastonbury, appelé officiellement Glastonbury Festival of Contemporary Performing Arts, se déroule depuis le 21 juin et jusqu’au lundi 25 à Pilton, Somerset, en Angleterre.
Il s’agit de l’un des plus grands festivals de musique et d’art du spectacle du monde, largement connu pour sa musique pop hippie et musique classique, mais aussi ses spectacles mêlant danse, comédie, théâtre, cirque et cabaret.
Women eLife n’a pu résister à l’envie de lever le voile sur ce qui se passe actuellement sous un soleil éclatant et par une température estivale outre-Manche.
Tout d’abord, avec l’intervention de Nazanin Zaghari-Ratcliffe.
Cette travailleuse humanitaire anglo-iranienne dont Women eLife s’est déjà fait l’écho, avait été arrêtée en Iran alors qu’elle rendait visite à sa famille en 2016, soupçonnée d’avoir dirigé un réseau d’espionnage pour la Grande-Bretagne, une accusation qu’elle a toujours réfutée.
Lors d’un débat sur le sort des manifestantes en Iran, elle a déclaré que la « pression continue » qui eu lieu pour la soutenir était la seule raison pour laquelle elle a été libérée après six ans d’emprisonnement et autorisée à rentrer au Royaume-Uni.
Mais le régime iranien a brutalement réprimé les manifestations de rue dans tout le pays provoquées par la mort en septembre de Mahsa Amini, 22 ans, cette étudiante arrêtée à Téhéran pour ne pas avoir « correctement » porté son hijab.
Zaghari-Ratcliffe a déclaré : « Il doit y avoir une pression continue et faire la lumière sur ce qui se passe en Iran. »
Elle a précisé devant la foule rassemblée à l’occasion du festival de Glastonbury que les gouvernements occidentaux ne soutenaient pas les manifestants des droits de l’homme en Iran parce qu’ils « essayaient de conclure un accord nucléaire » avec le régime. Ses propos lui ont valu une ovation debout.
Côté musique cette fois, Women eLife a arbitrairement choisi d’évoquer la présence de Maisie Peters, 23 ans, qui illustre par son allure et ses chansons ce que la génération Z attend de ses princesses pop.
En arborant sur la scène Pyramid un ensemble composé de grosses bottines, d’un t-shirt noir court brodé de la déclaration « le cœur des femmes sont des armes mortelles » et d’un mini-kilt plissé porté avec un short de cyclisme en dessous, elle a renvoyé l’image de ce que ses jeunes fans dans la foule portaient sur eux.
Avec son deuxième album, The Good Witch, sorti ce même jour, Maisie Peters a eu droit à un Big Friday. Dans la foule, ils et elles étaient nombreux à porter des drapeaux de marque Maisie Peters.
Du pouvoir de séduction d’un Pop punk exubérant !
Mais voyez la suite !
Cate Blanchett a été l’invitée surprise du groupe américain Sparks au festival de musique de Glastonbury au Royaume-Uni vendredi 23 juin.
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