Le public qui assistait ce week-end, à Wimbledon, à la 8e de finale de tennis, a offert un bien triste spectacle !

En sifflant la Biélorusse Victoria Azarenka, battue en 8e de finale par l’Ukrainienne Elina Zvitolina à l’issue d’un super tie-break, il s’est montré lamentable, hors-jeu !

De deux choses l’une: soit les spectateurs souffraient d’un taux d’alcoolémie particulièrement élevé en cette journée étouffante, soit ils n’avaient rien compris au sport et ce qui en fait les qualités.

À l’issue du match, les coups de sifflet envoyés à cette formidable joueuse de tennis biélorusse, ont-ils été provoqués par une vision déformée rendant indiscernable la différence qui existe entre sport et politique ?

Le public en a t’il été réduit à ne voir qu’un affrontement entre Alexandre Loukachenko, Président de la Biélorussie et Volodymyr Zelensky, Président de l’Ukraine ?

Lorsqu’on assiste à des scènes aussi déplorables, on ne peut être que consternés qu’autant d’idiotie règne lors d’un match de tennis et que discrimination et racisme s’affichent en sport.

Et compte tenu du climat actuel, ce dérapage conduit à s’interroger sur les conditions dans lesquelles se dérouleront les Jeux olympiques 2024, en France.

À 33 ans, Victoria Azarenka, Biélorusse, totalise vingt-et-un titres en simple sur le circuit WTA, dont deux en Grand Chelem, l’Open d’Australie 2012 et 2013. Parmi ses dix-neuf finales perdues, figurent notamment trois finales de l’US Open. Mais elle a aussi remporté une médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres en 2012.

En double, elle a remporté huit titres WTA et a atteint de nombreuses autres finales, dont plusieurs en Grand Chelem, et a été 7e mondiale de la spécialité en 2008.
Elle possède aussi deux titres du Grand Chelem et un titre olympique en double mixte.

Quoi qu’il en soit, Elina Svitolina, 28 ans, se doit d’être félicitée pour la grande maîtrise  de son jeu.
Née à Odessa, cette joueuse de tennis ukrainienne professionnelle depuis 2010, a remporté seize titres en simple sur le circuit WTA avant de devenir en 2015 la première joueuse ukrainienne à atteindre les quarts de finale du tournoi de Roland-Garros.

À Wimbledon, elle a été la meilleure et sa belle victoire est amplement méritée !

Toutefois, en refusant de serrer la main de son adversaire à l’issue du match, elle a ignoré, en dépit de son indéniable talent de sportive, que le sport doit rester neutre et ne pas se transformer en une vitrine politique.

Interrogée à la suite de ce couac, Victoria Azarenka a simplement déclaré : « J’ai respecté sa décision. Qu’aurais-je dû faire ? Rester et attendre ? Il n’y a rien que je puisse faire qui aurait été juste, alors j’ai juste fait ce que je pensais être respectueux de sa décision.».
Et de préciser lassée par les questions qui lui étaient posées : « J’ai trouvé que c’était un beau match de tennis. Si les gens ne s’intéressent qu’aux poignées de main ou à la foule, assez ivre, qui a hué à la fin, c’est dommage. »

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