Suite aux épouvantables actions terroristes menées par le Hamas en Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a appelé à une vaste mobilisation des forces de réserve, souvent considérées comme l’épine dorsale de l’armée israélienne.

360 000 réservistes, hommes et femmes, ont ainsi été appelés à intervenir en réaction à l’attaque surprise qui a déjà fait des milliers de victimes civiles, tant du côté israélien que du côté palestinien, parmi lesquelles force est de constater avec effroi la mort de centaines d’enfants.

Le caractère scandaleux d’actes barbares qui sont commis de part et d’autre, saute aux yeux !

Une situation qui conduit à souligner ce que les guerres génèrent auprès de peuples confrontés aux agressions les plus féroces.

Dans tous les pays, y compris la France, un(e) réserviste peut-être issu(e) de la société civile et n’avoir aucune expérience militaire.
Affecté(e) au sein des forces ou en état-major, il ou elle participe pleinement aux missions qui peuvent être confiées aux armées, aux directions ou aux services.

Women eLife estime donc utile de revenir sur ces réservistes israéliens qui a conduit les compagnies aériennes israéliennes El Al, Israir et Arkia à ajouter des vols supplémentaires pour les rapatrier.

L’armée israélienne opère dans le cadre d’un système de forces de réserve connu sous le nom de réserves des Forces de défense israéliennes (FDI).

Le service militaire obligatoire fait partie de la vie de la plupart des citoyens israéliens, les hommes servant pendant deux ans et demi et les femmes pendant deux ans, à partir de l’âge de 18 ans.

Une fois leur service obligatoire terminé, les individus effectuent la transition vers les réserves de Tsahal, afin de pouvoir être rappelés au service actif en cas de besoin national.

Ouverte à la plupart des citoyens, quel que soit leur sexe, qui ont accompli leur service militaire obligatoire, certaines exceptions peuvent s’appliquer, pour les personnes souffrant de certains problèmes de santé ou celles occupant des postes spécialisés.

Dans le contexte de dommages majeurs, la motivation de certaines jeunes femmes à servir dans l’armée israélienne suite au conflit de réforme judiciaire du pays, reste entière, y compris pour servir dans des unités de combat d’élite.

Une Israélienne de 19 ans qui a suivi un sévère entraînement aux côtés d’hommes pour être réserviste dans l’armée israélienne déclare : « Être une femme soldat de combat est une forme de service honorable et n’a pas toujours existé comme option. Peu importe vos opinions politiques : tout le monde croit qu’il est important de protéger le pays de ses ennemis. Nous aimons tous ce pays et nous devons le protéger. »

Une autre réserviste âgée de 18 ans explique : « Nous courons, nageons, rampons dans le sable en portant des poids lourds pour les exercices », avant de reconnaître :  » Il faut presque une super force. »

La photo qui illustre cette chronique correspond aux séances d’exercices que les filles et femmes israéliennes suivent avec la même détermination. Elle apporte également la démonstration que le port d’armes ne fait pas du genre un critère de sélection et que leur engagement en lutte armée leur vaut de transformer leur maquillage en peinture de guerre.

Comment voudriez-vous qu’avec de telles images de ces jeunes femmes en tenues de combat, reflet d’une réalité qui va bien au-delà du seul État d’Israël créé en 1948, l’égalité homme femme puisse encore faire l’objet de doutes en termes d’engagement et d’égalité ?
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