Hier, Emmanuel Macron, Président de la République française, a condamné, lors de son allocution télévisée, les actes terroristes ignobles qui ont été perpétués en Israël par le Hamas, un mouvement terroriste.
Il a dénoncé à juste titre le sort des hommes, femmes et enfants juifs, qui ont été victimes d’atrocités.
Toutefois, il s’est montré plus distant sur le sort des Palestiniens, otages de l’État hébreu, qui tentent depuis des décennies de survivre sur un territoire qui a été transformé en prison et n’aspirent en réalité qu’à la reconnaissance de leurs droits fondamentaux.
En évoquant un État pour les Palestiniens, il a de fait reconnu ce qui constitue la clé du problème dans cette région du Proche-Orient.
Pour que le terrorisme ne s’empare pas de bases territoriales visant à déstabiliser cette enclave sous surveillance armée et objet de privations, créée de toutes pièces, la communauté internationale doit avant tout s’attacher à la défense des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Sans révision d‘une situation inextricable qui conduit au rejet et à l’emprisonnement d’hommes, femmes et enfants palestiniens, privés de liberté, mais aussi de biens essentiels, les mouvements terroristes exploitent les failles d’une absurdité géopolitique qui ne peut mener qu’au désastre et nourrit les mouvements islamistes radicaux dont on se doit de condamner avec la plus grande fermeté la doctrine génératrice de crimes odieux.
UN ARRIÈRE DÉGOÛT DE DÉPORTATION
Demander à plus de 1 million de Palestiniens d’évacuer Gaza, rappelle un sinistre épisode que l’histoire a gardé en mémoire, sans servir de leçon.
Où iront ces hommes femmes et enfants déracinés alors que l’Egypte, pays voisin, refuse de les accueillir ?
Cet exil de population imposé, augure une catastrophe humanitaire comme on ne pensait pas devoir en revivre.
Pris en tenaille entre un mouvement terroriste qui se doit d’être éradiqué et un pays disposant entre autres d’une armée rodée à la gestion de toutes sortes de conflits, les Palestiniens n’ont aucune raison de se voir refuser le droit de vivre librement en toute indépendance.
Un ceasefire immédiat s’impose lorsqu’on sait qu’au delà du millier de victimes civiles déjà dénombrées dans la bande de Gaza, plus de 700 enfants palestiniens font partie des innocentes victimes des bombardements de l’armée israélienne.
LAST NEWS- le 3 novembre 2023 –
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken estime que «le seul moyen d’assurer» la sécurité d’Israël est la création d’un État palestinien.
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