De soustractions en divisions et multiplications, l’addition s’annonce lourde ! D’où une prise de tête.
Toutefois, à défaut d’opérations savantes requérant une parfaite maîtrise des mathématiques, actuel sujet de préoccupation de notre ministre de l’éducation nationale, le calcul reste simple.
Et vous allez constater à partir de données arithmétiques, qu’il ne s’agit nullement d’une équation incompréhensible.
Voici l’énoncé du problème !
Sachant que selon les dernières données disponibles au niveau mondial, la population masculine est très légèrement supérieure à la population féminine : 50,4 % contre 49,6 %, comment résoudre l’équation qui prône l’égalité entre les deux sexes et la place et le rôle des femmes au sein des sociétés à l’échelle locale et planétaire ?
Vous retiendrez au passage que L’Inde et la Chine, pays qui représentent à eux seuls plus du tiers de la population mondiale (37 %), partagent une caractéristique pour le moins atypique : un déficit de femmes.
Afin d’éviter tout risque d’erreur, vous tiendrez compte d’un facteur dont l’importance ne doit vous échapper au vu des conflits armés qui se répandent comme des traînées de poudre dans de nombreuses régions du globe.
Pour la plupart générés par des hommes à l’esprit guerrier, ils rendent le calcul assez complexe.
Tout d’abord, lorsqu’on sait que plus de 7.000 femmes palestiniennes ont péri depuis le 7 octobre dernier.
À ce nombre retenu à l’instant « T », il faudrait ajouter les enfants, garçons et filles, innocentes victimes d’une offensive armée aveugle.
À ce sinistre bilan, s’ajoute les filles et femmes israéliennes, sans qu’il soit possible d’avancer avec certitude un nombre.
D’ailleurs, les défenseures israéliennes des femmes reprochent à ONU Femmes et au Cedaw des considérations générales jusqu’ici sur l’impact du conflit sur les femmes et filles en Israël, comme dans les territoires palestiniens, particulièrement dans la bande de Gaza.
En Iran, bien que le nombre de filles et femmes victimes soit très vraisemblablement plus élevé, Iran Human Right, estime que lors de la seule journée du 29 novembre, au moins 448 personnes ont été tuées par les forces de sécurité, dont 29 femmes et 60 enfants.
Women eLife n’évoquera pas les viols et mutilations dont sont chaque année victime des filles et femmes dans ce pays, mais aussi en Afghanistan, Syrie, Mexique, voire des pays occidentaux comme la France, même si le nombre demeure malgré tout sans commune mesure mais néanmoins préoccupant.
Quant à la guerre qui se déroule en Ukraine, son bilan ne fait que confirmer encore plus lourdement ce tableau mortuaire.
Car outre celles qui ont été tuées, depuis le début de l’offensive de l’armée russe en Ukraine, dans les villes assiégées et sur les routes de l’exil, des millions de femmes sont exposées à la précarité et à la violence.
En Ukraine, comme dans toutes les zones de conflit dans le monde, les femmes et les filles sont particulièrement fragilisées et vulnérables face à la violence, à commencer par les violences sexuelles.
Alors, on dira ce qu’on voudra, mais un constat s’impose lorsqu’on fait le calcul.
Si les filles et femmes n’étaient pas sur Terre des cibles privilégiées des délires d’hommes sans foi ni loi, le pourcentage de la population féminine dépasserait en réalité très vraisemblablement celui des hommes.
Women eLife a fait les comptes. Le résultat final apparaît clair concernant ce qu’il convient de retenir sans avoir à recourir à des calculs complexes.
Autrement dit, si vous arrivez à un 50/50, vous serez reçus lors de l’examen de passage.
Nous vous remercions de l’intérêt que vous portez à nos informations. Sauf à ce que vous soyez à un euro près, pour encourager Women eLife à faire toujours plus et mieux, nous vous invitons à soutenir ce magazine féminin indépendant ouvert sur le monde à partir de 1 € seulement – cela ne prend qu’une minute et est totalement sécurisé.
Si vous en avez la possibilité, pensez à nous soutenir avec un montant régulier chaque mois. Pour faire un don, il vous suffit de cliquer sur l’image lien figurant ci-dessous. Avec nos très sincères remerciements