On ne peut que déplorer l’extrême tension qui prévaut dans de multiples régions du monde, aussi bien en Europe, qu’au Moyen et Proche-Orient, en Afrique comme en Asie.
Oui, nous sommes bien plongés dans ce nouveau Moyen-Âge que décrivait Alain Minc dans son ouvrage éponyme paru en 1995.
L’auteur précisait entre autres à l’époque dans ce dernier : « A nous de penser l’incertain avec le même soin qu’autrefois le probable, d’inventer de nouveaux concepts, de réestimer le rôle de l’État, d’essayer de réagencer les jeux complexes de poulies et de contrepoids qui structurent les rapports internationaux. Hier, nous avions le droit d’être fatalistes par optimisme ; nous devons désormais être audacieux par pessimisme. »
Nous avions alors toutes raisons d’espérer comme il le laissait entendre que de notre civilisation, férue de progrès, veuille malgré ses faux pas, que l’Histoire aille dans la bonne direction.
Or, aujourd’hui force est de constater que des dirigeants de grandes nations comme de petites créées de toutes pièces au lendemain de conflits mondiaux, se comportent comme des seigneurs du Moyen-âge, cherchant à agrandir leur emprise territoriale et leur influence à l’échelle de continents voire mondiale par tous les moyens.
Animés par un esprit de conquête insatiable qui génère des guerres meurtrières faisant d’innombrables victimes civiles innocentes, des chefs d’État conservent et entretiennent ainsi un objectif d’invasion et de pouvoir qui a pour seul objectif de créer ou recréer des empires qui s’inscrivent dans la tumultueuse actualité géopolitique en cette fin de premier quart de XXIe siècle.
Sur les sentiers de guerres qui semblaient ne devoir appartenir qu’à un passé révolu, Women eLife estime l’heure venue de rassembler les peuples face aux risques récurrents, pour qu’ils se mobilisent et se manifestent afin qu’il soit possible pour toutes et tous de garder espoir, quitte à fumer le calumet de la paix.