ROBERTA METSOLA RÉÉLUE POUR UN NOUVEAU MANDAT À LA TÊTE DU PARLEMENT EUROPÉEN

Tête de liste pour le parti Podemos (extrême gauche) aux élections européennes de juin dernier en Espagne, Irene Montero qui a été ministre de l’Égalité dans le gouvernement Sanchez II, n’avait que peu de chances de l’emporter face à la Maltaise Roberta Metsola (PPE).

C’est donc la conservatrice maltaise Roberta Metsola, 45 ans, qui a été réélue ce mardi présidente du Parlement européen à une écrasante majorité des eurodéputés, grâce au soutien de plusieurs grandes formations politiques (PPE, S&D, Renew), à l’occasion de l’ouverture de leur première session plénière à Strasbourg.

Reconduite pour un nouveau mandat de deux ans et demi par 562 voix sur 720, contre 61 voix pour son unique adversaire, Roberta Metsola est connue pour son soutien très actif à l’Ukraine, où elle s’est rendue à plusieurs reprises.

Avocate de formation, cette femme a toujours affirmé son engagement européen. Élue eurodéputée en 2013, ses chevaux de bataille ont toujours été attachés aux libertés civiles, à la justice ou encore à la lutte contre la corruption.

Bien que se revendiquant à la fois progressiste et féministe, il est souvent reproché à Roberta Metsola, mariée à un Finlandais et maman de quatre enfants, de ne pas placer le droit des femmes au rang de priorité, mais aussi plus précisément, de demeurer opposée à l’avortement, qui reste interdit dans son pays.

Troisième femme à occuper le poste de présidente du Parlement européen, l’élue maltaise a déclaré :
« Nous devons être une assemblée qui n’a pas peur de diriger et de changer. Nous avons commencé mais le travail n’est pas fini »

S’adressant à ses pairs, Roberta Metsola a également tenu à souligner que le Parlement devrait continuer à soutenir fermement l’État de droit, et chercher à obtenir le pouvoir de proposer des lois européennes, prérogative de la seule Commission européenne jusqu’à présent.

À l’issue des récentes élections européennes, ses prises de position et actions à la tête de l’institution européenne, seront suivies avec grande attention en cette année 2024 qui s’annonce particulièrement mouvementée sur le plan politique en France comme aux États-Unis.

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