La photo qui illustre cette chronique est bien trop petite pour refléter la gigantesque dimension d’actes criminels de masse qui se déroulent au Proche-Orient, sous nos yeux.

En ce 7 octobre 2024, comment ne pas garder en mémoire l’épouvantable massacre auquel s’est livré, en cette même date de 2023, le Hamas sur le territoire israélien, lors d’un évènement qui se voulait festif où se trouvaient rassemblés des milliers d’Israéliens et Israéliennes essentiellement jeunes et surtout pacifiques ?

Comment ne pas réagir de la même façon face à l’enchaînement dramatique au son guerrier qui s’en est suivi et se poursuit sans relâche en Palestine, faisant un nombre incalculable de femmes, enfants et hommes palestiniens victimes de tant d’atrocités, pris au piège de Gaza et même bien au-delà, auxquelles rien ni personne ne semble prêt à mettre un terme ?

D’un côté comme de l’autre, les victimes civiles étaient toutes de belles personnes dont on ne peut que pleurer la sinistre disparition ou des blessures à la fois psychiques et physiques pour la plupart irréparables.

Les pensées vont aussi vers celles et ceux qui tentent d’échapper aux offensives militaires particulièrement meurtrières de Tsahal qui détruit, sur ordre venu d’en haut, tout sur son passage, et laissent abandonnés à leur triste sort, celles et ceux qui tentent de se réfugier, de se mettre à abri.

Il faut également avoir à l’esprit, celles et ceux encore nombreux qui n’ont pas été libérés dans le cadre d’échanges de prisonniers, et ont à subir en tant qu’otages dans des souterrains, des épreuves incommensurables lorsqu’ils sont encore en vie, beaucoup ayant péri.

Quant aux enfants israéliens, mais aussi et surtout palestiniens dont les seules disparitions se chiffrent en plusieurs dizaines de milliers, on a peine à croire qu’un tel supplice soit toujours infligé à ces innocentes victimes d’actes criminels commis par des adultes, sans que ne perce un espoir de paix.

Rendre hommage aux sacrifiés d’une guerre qui menace de se répandre comme une traînée de poudre aux pays du Proche-Orient, comme c’est actuellement le cas actuellement au Liban, c’est d’une certaine façon prendre conscience de l’ampleur de crimes contre l’humanité qui ont lieu et que rien ne semble pouvoir arrêter.

Malheureusement, sur l’autel de la barbarie, une autre guerre, tout aussi meurtrière, sévit aux portes de l’Europe.

Mais là encore, force est de constater que rien ne semble pouvoir remédier à cette folie qui s’est emparée de certains chefs d’État, tout comme de leaders de groupes terroristes, et n’ont pour seul objectif que de tout détruire sur leur passage.

Women eLife a délibérément choisi deux images pour dénoncer les massacres qui ont lieu au Proche-Orient: celle de victimes israéliennes et celle de victimes palestiniennes.
Simplement pour qu’il y soit mis fin !