UNE JEUNE MILITANTE ÉCOLOGIQUE FAIT REMONTER À LA SURFACE LE PROCÈS DE PAUL WATSON

Lorsque j’étais monté, en 2015, à bord du Sea Shepherd’s « Brigitte Bardot », un trimaran stabilisé long de 35 mètres, à l’occasion de l’une de ses escales dans le port de Honfleur, Paul Watson, militant écologiste auteur d’actions spectaculaires pour lutter contre la pêche illégale et sauver des cétacés, notamment en Antarctique, était encore un homme libre.

À cette occasion, Caïra, une jeune italienne, anthropologue et linguiste, membre volontaire de l’équipage, venue participer par conviction aux opérations de protection de la faune marine menées par Sea Shepherd, avait accepté de livrer son témoignage qu’il nous a semblé utile de rediffuser aujourd’hui.

En cause, un évènement dont les médias se sont fait l’écho, et a démontré que les opérations de sauvetage des baleines, menées par le « le capitaine Paul Watson » allaient valoir à celui que certains qualifient de « pirate des océans » ou encore « d’écoterroriste » bien des ennuis.

Incarcéré dans la prison de Nuuk au Groenland, Paul Watson attend d’être jugé.

Le procès qui lui est fait marque un tournant décisif pour cet homme et le militantisme environnemental, sachant qu’à l’issue du jugement qui sera prononcé, le 23 octobre prochain, Paul Watson encourt jusqu’à 15 ans de prison, s’il devait être être extradé au Japon.

Or, ce pays tout comme la Norvège et l’Islande, sont trois pays qui continuent de pratiquer la chasse à la baleine illégalement, contournant ainsi sans cesse le moratoire de la Commission pour alimenter leur commerce de viande de baleine.

Pourtant, dans le cadre de ses actions visant à protéger les océans, Sea Shepherd affirme avoir sauvé plus de 6 000 baleines.
Pour mener à bien sa lutte contre l’extermination de ces cétacés, l’organisation s’appuie sur le droit international et des accords régionaux, comme le moratoire de 1986 de la Commission Baleinière Internationale qui interdit la chasse à la baleine à des fins commerciales.

À quelques jours de la décision de justice qui sera prise concernant le sort de Paul Watson, Women eLife a donc estimé utile de remettre au devant de la scène l’interview d’une jeune militante écologiste, réalisée à bord d’un des fleurons de la flotte de Sea Shepherd.

Conscient de l’importance que revêt la protection du milieu maritime qui s’inscrit parmi les enjeux environnementaux auxquels nous sommes confrontés, ce témoignage conduit à une réflexion approfondie concernant les risques qu’encoure l’humanité tout entière en cas d’extinction d’espèces marines.
Pour une prise conscience des richesses des océans qui recouvrent 71% de la surface du globe et représentent à eux seuls 97% de l’eau sur la planète.

Paul Watson doit impérativement redevenir un homme libre !

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