L’impressionnante victoire de Donald Trump qui a été réélu pour un second mandat, 47e président des États-Unis, ne peut effacer d’un trait de plume la personnalité de Kamala Harris, candidate démocrate, dont l’infortune est sans appel.
Désignée beaucoup trop tardivement par Joe Biden, force est de reconnaître qu’elle n’a pas pu disposer du temps qu’imposait le difficile combat à mener pour faire valoir, ses idées et projets dans une Amérique divisée entre courant progressiste et courant populiste.
Lors du discours qu’elle a prononcé devant une foule de partisans à Washington DC, elle a reconnu avec humilité : « Le résultat de cette élection n’est pas celui que nous voulions, ni celui pour lequel nous nous sommes battus, ni celui pour lequel nous avons voté. »
Affirmant qu’il fallait accepter les résultats de cette élection, elle a tenu à assurer Donald Trump et son équipe, d’un transfert pacifique du pouvoir.
« Dans notre nation, nous devons loyauté non pas à un président ou à un parti, mais à la constitution des États-Unis et à notre conscience et à notre Dieu »: a t’elle déclaré .
Fidèle à ces trois principes, elle a assuré de son engagement dans le combat qui a alimenté sa campagne pour la liberté, pour les opportunités, pour l’équité et la dignité de tous. Un combat pour les idéaux qui sont au cœur de la nation, et qui reflètent l’Amérique dans ce qu’elle a de meilleur.
Kamala Harris a tenu à souligner ne jamais abandonner le combat pour un avenir où les Américains puissent poursuivre leurs rêves, leurs ambitions et leurs aspirations, où les femmes d’Amérique aient la liberté de prendre des décisions concernant leur propre corps sans que leur gouvernement ne leur dise quoi faire.
De la même façon, elle a mis en avant la nécessité de protéger les établissements scolaires et universitaires, tout comme les quartiers et villes de la violence armée.
Elle a assuré défendre l’idée sacrée selon laquelle les droits et libertés de chaque Américain quel qu’il soit doivent être respectés et défendus.
Elle a également voulu rassurer les jeunes qui l’ont suivi durant sa campagne et peuvent se montrer tristes et déçus, en leur délivrant ce message : « N’abandonnez jamais. N’arrêtez jamais d’essayer de rendre le monde meilleur. Vous avez le pouvoir. Et n’écoutez jamais quelqu’un qui vous dit que quelque chose est impossible parce que cela n’a jamais été fait auparavant. »
Pour Kamala Harris: « Ce n’est pas le moment de baisser les bras. C’est le moment de retrousser nos manches. C’est le moment de nous organiser, de nous mobiliser et de rester engagés pour la liberté, la justice et l’avenir que nous savons tous pouvoir construire ensemble. »
Elle a illustré son propos en revenant sur sa carrière de procureur qui l’a amenée à voir des gens dans les pires moments de leur vie, des gens qui avaient subi de grands préjudices et de grandes souffrances, et qui ont pourtant trouvé en eux la force, le courage et la détermination de prendre position, de se battre pour la justice, de se battre pour eux-mêmes, de se battre pour les autres.
Une attitude qu’elle a résumée en une formule : « Que leur courage soit notre inspiration. Que leur détermination soit notre devoir. »
S’adressant à celles et ceux qui craignent d’entrer dans une période sombre, elle a repris l’adage d’un historien qui s’applique pour toutes les sociétés à travers les âges : « Ce n’est que lorsqu’il fait assez sombre que l’on peut voir les étoiles.»
Pour que jaillisse la lumière, la lumière de l’optimisme, de la foi, de la vérité et du service, même face aux revers, et soit tenu la promesse extraordinaire des États-Unis d’Amérique.