Qui se cache derrière ce joli minois ?
Ni plus ni moins la sœur du leader nord-coréen Kim Jong Un.

A 28 ans, Kim Yo Jong vient d’ailleurs d’être nommée par ce dernier membre suppléant du politburo au sein du Parti dirigeant des travailleurs de Corée – l’organe du parti tout-puissant – où les principales affaires de l’État sont décidées.

Parce qu’il s’agit d’une femme, Kim Jong Un estime que sa présence aux sein des plus hautes instances du pays ne constitue pas une menace pour son leadership. De plus, selon le dicton : « Le sang est plus épais que l’eau « , Kim Jong Un juge pouvoir faire totalement confiance à Kim Yo Jong qui n’en est pas à sa première expérience.

En 2014, Kim Yo Jong avait déjà été nommée directrice adjointe du Département de propagande du Parti des travailleurs, chargé de la conception et diffusion des messages idéologiques à travers les médias, les arts et la culture.

En 2011, elle avait été aperçue lors d’un concert Eric Clapton à Singapour auquel elle avait été invitée à participer par une chaîne de télévision sud-coréenne avec Kim Jong Chol, l’un de ses deux frères qui préfère clairement la guitare à la politique.

Si la jeunesse et la personnalité de cette jeune femme contrastent nettement avec les profils vieillissants des généraux et cadres du parti, Kim Yo Jong est néanmoins classée en liste noire avec six autres fonctionnaires nord-coréens pour de graves atteintes aux droits de l’homme et son soutien aux actions répressives menées par le régime.
En mars 2016, elle accompagnait Kim Jong Un lors d’une réunion avec les scientifiques spécialistes du nucléaire, pour assister à la miniaturisation réussie des ogives nucléaires.

La promotion officielle de Kim Yo Jong dans le club fermé des 30 membres principaux décideurs politiques de la Corée du Nord signifie que son rôle dans le régime sera élargi.

Démonstration qu’il ne faut jamais se fier aux apparences et toujours rester prudent ! Surtout quand le charme et la modernité peuvent constituer de redoutables armes à double tranchant.