C’est l’un des dossiers chauds du début de mandat de Emmanuel Macron, président de la République française qui en avait fait l’un de ces arguments de campagne.
Et la promesse semble pouvoir être respectée.
Le gouvernement veut inscrire dans la loi la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes et les femmes célibataires comme l’a proposé mardi le Comité consultatif national d’éthique (CCNE), a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement.
Christophe Castaner a ajouté lors du compte rendu du conseil des ministres que l’exécutif souhaitait que ce sujet soit abordé de façon apaisée et éviter les tensions.
L’avis du CCNE, attendu depuis sa saisine en février 2013 au coeur du débat sur le mariage homosexuel et l’adoption pour les personnes de même sexe, est un tournant.
« Durant cette campagne, Emmanuel Macron avait été clair, il s’était prononcé en faveur de l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires et il s’était prononcé contre la légalisation de la GPA », a dit Christophe Castaner.
« Donc cet avis du CCNE permet d’envisager une évolution de législation sur la PMA dans l’esprit de l’avis du Comité », a-t-il ajouté, en précisant que le gouvernement n’avait pas arrêté le calendrier législatif ni déterminé le meilleur véhicule législatif.
« Il est important de chercher le plus large consensus sur cela, il ne faut surtout pas avoir des positions trop fermes sur cette question, trop dogmatiques, qui opposeraient les uns aux autres parce qu’on sait les tensions, les crispations qui pourront naître mais notre objectif est bien de traduire d’un point de vue législatif l’avis du CCNE », a poursuivi Christophe Castaner.